Savez-vous quel son émet un cœur brisé ?
Aucun.
C'est le vide, le rien, la perte du tout.
Attaché à des traits et des instants qui ne sont plus, le cœur ne fait plus rien que remplir une fonction organique.
Ce cœur qui reste attaché à un corps qui n'existe plus, qu'on a arraché de sa poitrine pour placer dans un autre, neuf, ou alors juste ce qu'il reste d'un ensemble décomposé.
Ce fatalisme qui m'envahit, je sais que c'est mauvais, j'en connais un qui me dirait de ne pas m'y laisser aller, de me battre contre ça... c'est dur sans toi. Tu es toujours là, mais plus comme avant, plus comme quand tu étais à moitié impliqué dans les "Il faut qu'on parle". Ce n'est que le résultat de l'évolution, les choses ne sont que ce qu'elles auraient du rester. Que veux-tu, asi es la vida ....
Et puis voilà, à force de côtoyer des fantômes, on n'en devient un. Comment espérer rester cette fille pleine d'espoir, d'amour et de vitalité quand on ne garde plus que des cadavres des gens qu'on a aimé au fond de soi ?
Il y a 12 ans, j'ai coulé dans un abime sans fond. Il y a deux ans et demi, j'ai vu la lumière à la surface, je m'en suis approchée sans pouvoir remonter. Il y a un an et demi, une main m'a donné l'impulsion finale pour que je parvienne à sortir de l'eau. J'ai recommencé à respirer, à vibrer, j'ai laissé ce lac derrière moi sans savoir qu'un poison coulait peu à peu dans mes veines. Jusqu'à me terrasser.
Me voilà âme errante, à la recherche de l'étincelle qui lui rendra la vie.
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