Dix minutes que je cherche comment introduire mon sujet d'aujourd'hui... et m... on s'en fout, allons droit au but, le mot du jour est "synchronisation" .... eh ben ça vous laisse bien silencieux !
Ma réflexion d'aujourd'hui :
La bonne rencontre, au bon moment
Je n'ai pas l'intention de vous parler de niaiseries amoureuses, ou de coups de foudre, juste de "timing". Encore à présent, que ce soit par moi même ou par les autres, je réalise qu'un mauvais timing peut gâcher une bonne rencontre.
Au fond, il ne suffit pas de rencontrer une personne à qui on plait et réciproquement, encore faut-il que cette rencontre se fasse au moment opportun, celui ou les deux sont prêts à vivre une relation de couple équilibrée. Ca a l'air si simple dit comme ça mais.... je vois tellement de gens qui sont en couple avec des personnes qui ne sont pas prêtes à les aimer, d'histoires qui foirent pour des "je ne suis pas prête" ou des "c'est trop tôt" ou encore "c'est trop tard"... j'vous jure parfois je me dis qu'une histoire d'amour qui dure c'est un petit miracle, on ne le réalise pas assez. Deux êtres qui se rencontrent au bon moment, qui se plaisent et qui sont tous deux prêts à faire une place à l'autre ... ça a l'air si banal, mais dans ce monde de coeurs brisés ou "en train de se réparer mais pas encore prêts", c'est une chance, une vraie chance....
Alors souriez heureux couples, et ne désespérez pas petit(e) ami(e) de quelqu'un qui n'est pas prêt, ce qui foire avec une personne est peut-être ce qui vous aménera à rencontrer la bonne personne au bon moment ;)
Lâcher prise, c'est parfois la seule solution.
N'importe qui ayant lu ce blog dans son intégralité a du en ressortir avec une grosse migraine provoquée par les nombreuses questions existentielles que se pose l'auteure ( c'est moi c'est moi !!! ). Désolée du dérangement, faut dire que c'est une mauvaise habitude mais... je me soigne.
Là ou on s'acharne inlassablement, il y a toujours un moment ou on ne peut que lâcher prise. Le lâcher prise, cette seconde ou tu te laisses porter par tout ce contre quoi tu luttais.. et alors qui sait ou ça te mène. Parfois de bonnes surprises, tu te demandes si elles vont durer... mais peu importe après tout, tu savoures, tu sais que si ça ne dure pas, tu retomberas sur tes pieds, alors advienne que pourra. D'autres fois de grands moments de solitude et de culpabilité, mais ça aussi ça passe, ça laisse quelques écorchures et puis ça s'en va.
Le lâcher prise ou prise de recul, ce truc qu'on te recommande avec un air philosophique quand t'es au bord du pétage de cables... à raison.
A consommer avec précaution tout de même, s'en méfier. Parfois à force de lacher prise envers des personnes, une situation, on tire tellement sur l'élastique qui nous relie à eux que ça finit par péter. Plus de point de retour, et c'est la distance désormais permanente. Ma famille paternelle en subit les frais, après des années à tenter de m'y faire ma place, j'ai fini par lâcher prise, parfois je regrette, et souvent je me dis que pour créer un vide il faut être au moins deux ( et plus si pas affinités ^^ ).
Bref, lachons prise les enfants, laissons nous porter par le courant de l'insouciance et du hasard, prions un peu pour qu'il ne nous jette pas plus bas que terre, et savourons beaucoup tous les plaisirs qu'il nous procure :)
Tous les endroits sont propices à la réflexion... c'est ce que je me dis après être passée rapidement par une auto-analyse de moi, assise sur la tombe de mon père.
Grande révélation du jour : je suis la fille de mes parents
Ça c'est du scoop !!!
En gros, traduisez par : je me suis rendue compte que je reproduisais dans ma vie affective l'enfance que j'avais eu avec mes parents.
Qu'à mon père, comme à tous les hommes que j'ai vraiment aimé, je pardonnais les absences et toutes les fois ou il ne s'est pas battu pour moi car je me sentais comblée par chaque moment passé en sa compagnie.
Qu'à ma mère, comme à tous les hommes qui m'ont aimé et que je n'ai pas su aimer, je n'avais pas pardonné que l'amour qu'elle me donne soit à jamais insuffisant, même si je lui reconnaissais son acharnement à se battre pour être toujours présente dans ma vie.
Et que ni de l'un, ni de l'autre, je n'avais appris à être comblée d'amour et combler d'amour quelqu'un.
Comment on fait pour mettre en pratique quelque chose pour lequel on ne nous a pas appris les compétences nécessaires ? Est-ce que ce sera toujours bancal ?
Quelques questions dont je ne peux avoir les réponses, pas par moi en tout cas.
Ce soir j'ai surtout peur de gâcher ce que j'ai. J'ai peur de ternir tout ce qu'il y a de beau entre lui et moi, de tout détruire, de ne pas savoir l'aimer, être là pour lui... avec cette impression d'être condamnée au même cercle vicieux : Je l'aime, il ne m'aime pas --- Il m'aime, je ne l'aime pas
Je n'ai pas été conditionnée à l'amour épanouissant, juste à l'amour-rejet : tu aimeras et tu seras rejetée, mais tu continueras d'aimer, même si ils te quittent
Wonderful ....
J'ai toujours eu ce désir simple : aimer et être aimée en retour.... alors pourquoi tout se complique toujours..... ?