Progression / regression

Les ratés, les succés, tout ça se mélange dans une vie.
On a tous plusieurs genres de préoccupations à gérer, professionnelles, sentimentales, sexuelles, familiales.
Et tous des histoires différentes, certains ont commencé par une apogée, puis peu à peu par régresser. Certains ont eu des carrières brillantes à 23 ans pour finir alcoolique à 40 ans, d'autres se sont mariés avec leur amour d'enfance, ou encore ont rencontré la femme de leur vie à 50 ans...
Sentimentalement, je fais partie de celles qui ont été "longues à la détente" comme on dit.
J'ai eu mon premier petit copain à 19 ans, un mec vraiment con, lâche et tout ce qu'une fille comme moi peut détester chez un mec ... non , je ne fais pas dans la caricature. Sauf que bon, pour le coup, l'amour rend vraiment aveugle.

Puis peu à peu, ça s'est amélioré. Certes, toujours pas de sentiments, mais de relations désastreuses, je suis passée au fur et à mesure à des relations plus épanouissantes relationnellement et intimement.
Tout ça n'était toujours pas complet, j'étais amoureuse, pas eux, mais ça avait au moins le mérite de progresser !

Jusqu'au dernier de cette progression, enfin dernier pour ça, mais premier pour bien d'autres choses.
Je m'étais toujours dit que le premier mec avec qui je serais vraiment en couple serait forcément un mec dont je serais folle, que lui et moi ça ferait des étincelles dans les yeux et le ciel, que ce serait "ouaaah".
Entre ce qu'on croit et la réalité, il y a une marge. Mon premier "vrai" copain fut quelqu'un de très bien, gentil, sympa, tout ça... Mais pas d'étincelles pour moi, juste une bonne complicité et amitié, forcément ça fait pas un couple, the end, deux mois plus tard.
Et là, ce mec, pour qui j'ai des sentiments, un peu... mais plus le temps passe, et plus j'ai l'impression que ce n'est pas assez.. la fin semble déjà toute tracée.

J'ai progressé dans l' " échec amoureux", de relations nulles et insatisfaisantes à tous les points, j'ai avancé jusqu'à une relation à laquelle il ne manquait que les sentiments.
Retour à la case départ, tout ce chemin ne m'a t-il servi qu'à me mener vers le commencement d'un nouveau chemin, celui qui méne au "succés amoureux" ? Cela prendra t-il autant de temps, de rencontres ?
Au fond, je crois qu'on peut se dire qu'on a vraiment aimé quelqu'un quand la blessure de sa perte nous laisse tellement à terre qu'on ne sait même plus ce que ça fait que de ressentir, de vibrer.


1 commentaires:

Anonyme a dit…

chaque chose vient en son temps, comme disait feu ma grand-mère. bon, des fois, le temps se fait un peu trop attendre. l'avantage, c'est que moins de passion signifie aussi moins de souffrances au final.
bon courage pour la suite, parait que c'est mieux après.

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